Test de Call of Duty: World ar War sur XBOX 360

Le tout dernier volet de la saga Call Of Duty nommé World At War vient de débarquer sur nos consoles de jeux et opère un retour aux racines historiques de la série en nous proposant de prendre part à divers batailles de la Seconde Guerre Mondiale. Tout comme dans CoD Modern Warfare, World At War vous propose un mode de jeu ou la progression de l’histoire alterne deux campagnes distinctes qui n’ont aucune espèce de résonance entre elles, contrairement à l’épopée du quatrième volet. Ainsi, vous serez donc amené à incarner alternativement Miller, un troufion de l’armée américaine envoyé combattre dans le pacifique contre les Japonais et Petrenko un soldat de l’U.R.S.S. A ce propos, c’est l’histoire russe est bien plus prenante et immersive, puisque vous aller suivre les Soviétiques alors qu’ils repoussent les Allemands hors de leur patrie puis monterez jusqu’à Berlin pour finir en apothéose avec l’assaut sur du palais du Reichstag. Le joueur ressent un sentiment d’héroïsme en faisant tomber le drapeau nazi, un geste symbolique qui donne vraiment la sensation d’un accomplissement en arrivant au bout de cette campagne solo.

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Si le fil de l’histoire de la campagne soviétique suit un cours logique dans la mesure où il amène le joueur à traverser les décombres de la ville de Stalingrad ravagée par les troupes boches pour finir par l’invasion de la capitale allemande par l’Armée Rouge, il en va tout autrement pour la campagne américaine. En effet, l’histoire de celle-ci semble un peu décousue et propose une fin bien moins grandiose. Ici, le jeu cherche simplement à vous plonger dans les coulisses macabres de la guerre. La campagne américaine démarre de façon plutôt choquante par ce qui ressemble à un véritable document d’archives, avec une cinématique d’intro qui montre un soldat US ce faire torturer avant d’être exécuter par les militaires japonaises. Vous échapperez vous même sur le fil à une exécution sommaire avant de vous lancer dans des batailles digne de grand films de guerre d’Hollywood. C’est là le point fort de ce Cod, on a droit à du grand spectacle avec de grande gerbes de fumée, de flammes, des explosions et toute la poussière du combat. Vous serez même amener à monter dans un hydravion US pour prendre les commandes de diverses mitrailleuses de manière à descendre les destroyers et avions Zero japonais. Une fois le ménage fait dans la flottille ennemi, vous amerrissez moteur en feux pour récupérer une poignée de survivants de la marine américaine tandis que les flammes viennent lécher le fuselage.

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Hormis, cette mission original, CoD World at War reste un shooter très conventionnel voit trop et son gameplay semble presque fade et vieillot! Pourquoi se limiter à la seule possibilité de se mettre à couvert en s’accroupissant derrière des caisses comme il y a 10 ans quand des jeux actuels tels que Gears of War 2 offre la possibilité de se plaquer contre les murs par exemple. Ce manque de richesse dans le gameplay n’est pas le seul point noir de Cod, le jeu est tellement scripté que certains passage se transforme en véritable petite promenade de santé : spot de soldats japonais à dézinguer, nouvelle promenade, nouveau spot ou vous bruler comme un bourrin tout ce qui bouge au lance flamme, etc. Si vous mourrez et recommencer un niveau, vous verrez les soldats Jap surgir inlassablement au même endroit exactement au même moment. Dès fois, Cod donne vraiment l’impression de participer à une visite guidée interactive, si vous gardez sagement les yeux dans la direction où vous aiguille le jeu, vous aurez droit à du grand spectacle. En revanche dès lors que vous tentez de vous éloigner du chemin prescrit, l’illusion se brise ! Vous mettrez souvent l’IA à défaut tellement cette dernière est médiocre. Quand vous faites ce que veut le jeu en passant soigneusement d’un abri à un autre et en tirant sur vos ennemis comme dans un stand de foire, tout va bien : les troupes contrôlées par l’ordinateur se déplacent et se battent de façon convaincante. Si par malheur vous brisez la routine en jouant le bourrin qui rush droit dans le tas, vous avancez trop vite pour le jeu et les scripts des bots ne se déclenchent pas, dès lors vous commencerez à voir des ennemis rester raides comme des piquets alors que vous êtes face à eux et que vous tirez sur leurs camarades… La partie se transforme alors en simple jeu de tire aux pigeons, certains passage cotons deviennent un vrai jeu d’enfant si vous décidez de laisser tomber le côté tactique. De plus CoD incite bêtement à courir droit sur les objectifs dans la mesure où le jeu régénère en permanence des soldats qui ne cessent d’apparaître que lorsque vous déclenchez la prochaine séquence en allant dans la bonne direction. Dans le même ordre d’idée, les attaques suicides des soldats japonais (Bonzaïïïï) se répètent dans le même ordre à chaque recommencement dès lors que vous traversez la zone de déclenchement. Bref, le comportement des ennemis comme des alliés ne connaît aucune variation ce qui diminue largement l’intérêt de refaire le jeu.

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Si l’IA est perfectible, la gestion de la physique l’est tout autant car s’il est possible de tirer au travers de matières comme le bois, on s’étonnera tout de même que les roquettes et les grenades ne puissent pas souffler des huttes délabrées ou des piles de caisses (alors qu’on peut détruire des bunkers en béton avec ses mêmes armes quand l’objectif de la mission le demande !) Encore un détail frustrant, il est impossible de franchir certaines portes pourtant grande ouverte, un mur invisible bloquant l’accès… Pour finir avec les gros défauts du jeu, les grenades posent un problème récurrent, car elles atterrissent souvent assez près pour tuer mais trop loin pour être relancé en toute sécurité à leur expéditeur. Dans les premiers niveaux de difficulté ce détail n’est pas perturbant par contre en mode vétéran, mourir constamment à cause de cela est vraiment gonflant au possible! Malgré ces nombreux défauts, CoD World at War offre quelques séquences particulièrement convaincantes côté russe et reste dans l’ensemble sympatoche à jouer.

Pour finir sur une note positive, on notera que le jeu propose enfin un mode coopération, une première dans la série. Ce dernier est jouable en ligne, sur écran partagé et même en réseau local. Ce qui est vraiment top puisque cela permet de replonger dans, n’importe lequel des niveaux avec jusqu’à trois potes, pour jouer en coopération ou en compétition à celui qui tuera le plus de Nazis Zombis (en mode Survival comparable au mode horde de GOW2 ou il faut résister aux vagues successive d’ennemis le plus longtemps possible)

Conclusion :

Avec ce Call of Duty : World at War on tombe dans les travers de l’exploitation de licence à outrance. Le jeu nous replonge encore et encore dans la deuxième guerre mondiale, un contexte joué des dizaines de fois et, de facto, dans une ambiance à laquelle le joueur blasé de tirer avec toujours les mêmes vieille pétoires n’accrochera surement plus! Alors oui, sans aucun doute, CoD World at War est bien le petit frère de Modern Warfare et bénéficie par conséquent de la même qualité graphique mais est ce suffisant pour faire digérer la faiblesse de l’IA, le gameplay basique comparativement aux autres FPS actuels et la très courte durée de vie du mode campagne ? pas certains !

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