Windows 8: retour d’expérience après quelques mois d’utilisation

Depuis la sortie de Windows 8, le 26 octobre 2012, de très nombreux tests ont été publiés sur le net passant à la loupe le nouveau système d’exploitation de Microsoft. Comme vous pourrez le constater en consultant les dossiers complet de Pcinpact ou de Clubic, la plus part des analyses de Windows 8 sont pour le moins flatteuse. On peut par exemple citer ces quelques lignes de conclusion vue sur Clubic:

« Windows 8 est probablement le Windows le plus complet et le mieux fini depuis des années ! Les diverses améliorations apportées au cœur même du système sont palpables avec des performances et une réactivité supérieures alors que le bureau bénéficie de changements franchement bienvenus. Qu’il s’agisse de l’explorateur de fichiers avec ruban, de la copie améliorée, de la fonction historique de fichiers, de la prise en charge du multi-moniteur ou des Espaces de stockage, il y a de quoi faire de ce Windows un blockbuster. »

Seulement voilà, malgré ses qualités indéniable Windows 8 semble ne pas rencontrer son publique. Les utilisateurs rejettent le dernier OS de Microsoft à cause de son interface trop novatrice. De forums en blogs et autres repère de geeks, sans cesse la même rengaine: « Microsoft foire un Windows sur 2, Windows 8 est le nouveau Vista avec son interface toute moche« .

Malgré ces critiques acerbes, 60 millions de licences et de mise à jour de Windows 8 ont été vendues en deux mois et la barre des 100 millions franchies en 6 mois. A titre comparatif, 90 millions d’exemplaires de Windows 7 ont été écoulés en 6 mois tandis qu’il avait fallu un an à Windows Vista pour qu’il dépasse la barre des 100 millions d’exemplaires… Un démarrage en demi teinte selon de nombreux journaliste, qui ne satisfait pas les constructeurs de PC qui comptaient sur ce nouveau Windows pour relancer les ventes d’ordinateurs. (un marché en plein érosion face au raz de marré des tablettes sous Android et l’iOS d’Apple. Marché de la mobilité sur lequel essaye de revenir avec beaucoup de difficulté Microsoft avec son Windows RT pour tablette et son WindowsPhone. Certains fabriquant comme Acer ne croit pas que Microsoft puisse percer tandis que d’autres comme ASUS pense qu’une prochaine baisse de prix ferait décoller les ventes de tablettes sous Windows RT)

Voilà donc pour ce qui est du marché et de l’accueil de ce nouveau système par les utilisateurs.

Maintenant j’aimerais vous livrer mon retour d’expérience concernant Windows 8, mais avant ça, j’aimerais évoquer un peut l’histoire des OS de Microsoft et plus particulièrement le ressenti des utilisateurs vis à vis des qualités et défauts de ces systèmes d’exploitation. Cela me semble très important car l’informatique et ses usages évolue bien vite! Contrairement aux habitudes et idées bien encrées de certains utilisateurs PC qui bougent plus lentement que la technologie. En effet, nombreux sont ceux qui préfèrent rester sur un outil une peut daté mais qu’ils maîtrisent que faire l’effort d’apprendre à ce servir d’un nouvel OS, plus moderne et fonctionnel. Effort qui se limite souvent à quelques jours d’adaptation soit dit en passant.

Outre leur réticence à la nouveauté, les utilisateurs ont souvent la mémoire courte au point d’encenser un système qu’ils avaient pourtant fustiger lors de sa sortie quelques années plus tôt. L’exemple le plus flagrant étant bien entendu celui de Windows XP. A sa sortie, en 2001, XP a été taxé de nombreux griefs:

interface lourde: alors que tout le monde était habitué à la grisaille et au forme carré du bureau de Windows 98 / 2000.  L’accueil fait à Luna , le thème par défaut d’XP a été pour le moins négatif. Avec son gros bouton du menu Démarrer vert et l’imposante barre des taches bleu, ces angles arrondi donnaient un aspect jouet au bureau selon les propos des internautes qui n’hésitait pas à qualifier l’interface de Playskool ou encore de Fisher-Price à l’époque. Il faut dire qu’avec des écrans d’une résolution de 800×600 sur un écran 15 pouces, la barre des taches pouvait sembler bien encombrante.
gros besoin en ressources système: aujourd’hui cela peut prêter à sourire mais la configuration minimale préconisée par Microsoft en 2001 était basé sur un processeur à 300 Mhz accompagné de 128Mo de mémoire vive et 1,5 Go d’espace disque. Or à cette époque et particulièrement en entreprise, il n’était pas rare de trouver des PC  conçu pour faire tourner Windows 98 et qui peinait grandement à faire tourner la mise à niveau vers Widows XP dans de bonne condition (particulièrement après le SP2). Résultat, l’utilisateur trouvait XP horriblement lourd et lent… obligeant à changer sa machine par un modèle de PC récent.

compatibilité logiciel mauvaise:  XP étant le premier Windows grand publique basé sur le noyau NT, toutes les applications MS-DOS irrité de Win98 et de ses prédécesseurs ne fonctionnait plus…

incompatibilité matériel: qui dit nouveau Windows dit nouveau driver nécessaire pour gérer le hardware… manque de chance les constructeurs ne se fatiguent que trop rarement à sortir de nouveaux pilotes pour des périphériques légèrement ancien préférant vendre du matos neuf aux utilisateurs ayant migrés. Est ce vraiment la faute de Microsoft si des pilotes manque à l’appel? clairement non, mais l’utilisateur lambda ne pose que rarement la question et préfère pester bêtement contre MS plutôt que contre le constructeur qui n’assure pas le suivi de ses produits (imprimante, carte son, scanner…)

Si on résumé, au lancement de Windows XP, on avait une interface très décriée, des problèmes de stabilité entraînant un plantage complet de la machine…. Qui n’a jamais vu un écran bleu (BSOD) et ses messages d’erreurs incompréhensible (85% des crash liés aux drivers foireux), très nombreuses failles de sécurité, incompatibilité matériel et logiciel, phénomène d’encrassement de la base de registre (cf phénomène Winrot) provoquant lourdeur et ralentissement, installation longue et fastidieuse…  En effet à l’époque pas d’installation automatique des drivers et gros manque de pilote notamment pour les disques dur SATA et SCSI qui n’étaient pas reconnu à l’installation de Windows. L’USB n’étant pas gérer pendant le processus d’installation, il n’y avait pas d’autres choix que recourir à un lecteur disquette (pourtant déjà en voix de disparition à l’époque). XP est devenu un énorme patchwork au fil des années pour essayer tant bien que mal de suivre le progrès, il faudra par exemple attendre le Service Pack 2 pour que l’OS supporte le wifi et l’USB 2.

Il aura donc fallu plusieurs années d’affinage à coup de patch pour que Windows XP devienne un produit relativement stable et sécurisé (pour rappel un Windows XP pré Service Pack était infecté par un virus seulement quelques minutes après l’avoir connecté au net et sans même surfer… autant dire que c’était une vrai passoire. il faudra attendre l’arrivée du SP2 de Windows XP pour que celui-ci se dote  d’un firewall de série…). Au vue de ce tableau peu glorieux, difficile de comprendre pourquoi XP est si plébiscité encore aujourd’hui et pourquoi Vista reçu un accueil glacial au vue de ses qualité indéniable dès le lancement.

En effet, Vista connu un lancement chaotique essuyant les même reproche que Windows XP en son temps: trop gourmand en ressources (particulièrement en mémoire vive), incompatibilité logiciel et matériel, nombreuses évolution de l’interface pas forcément bien accepté (accès aux paramètres système légèrement remanié, menu démarrer, barre des tâches, apparition des bibliothèques en plus du traditionnel mes documents…).

Résultat, l’image de Vista fut définitivement terni et cela quasiment à tord car cet OS dès sa sortie était vraiment très agréable malgré quelques défauts de jeunesse !

En effet, Vista regorgeait de bonnes idées et jetait surtout les bases d’une nouvelle architecture bien meilleur que par le passé. On eu droit à une stabilité accrue grâce à une réorganisation en profondeur du fonctionnement du kernel afin que les modules de bas niveau ne soient plus dépendants de modules de haut niveau. Concrètement, cette séparation entre le noyau et les modules permet par exemple qu’un plantage du pilote graphique n’entraîne pas un crash total du PC comme c’était le cas jusqu’à Windows XP. Le noyau de Vista donna naissance à MinWin (Minimal Windows), un petit noyau (NT 6.0) d’environ 25 Mo qui sera encore affiné pour Windows 7  (NT 6.2 dont la philosophie de l’architecture se rapproche de cette d’un noyau Linux).

Comme vous pourrez le (re)découvrir dans ce dossier sur Windows Vista par PcInpact, Vista apporta de nombreuses choses mal comprise par l’utilisateur:
– l’UAC: détesté et très souvent désactivé d’office par les utilisateurs, le système User Account Control est un mécanisme qui restreint les droits utilisateur pour les tâches courante. De ce fait, les applications malveillante ne peuvent pas s’exécuter avec des droits administrateur évitant ainsi la modification de fichiers du système d’exploitation (technique utilisé pour exploiter des failles de sécurité). L’UAC tel la fonction sudo sous Linux permet d’élever les droits dans des cas particuliers (ex: installation de logiciel, modification sur l’environnement système).

Problème à l’époque, un nombre non négligeable d’applications Windows ne s’exécutaient pas si elles n’obtenaient pas de droits administrateurs, résultat l’UAC se déclenchait pratiquement à chaque fois qu’un utilisateur lançait une appli… Très vite agaçant…. le problème disparu naturellement quand les éditeurs de soft se plièrent aux recommandations de Microsoft en faisant des applications ne réclament pas de droit abusif. Aujourd’hui l’UAC est toujours présent sur Windows 7 et 8 sous une forme beaucoup moins intrusive et aujourd’hui plus personne ne ressent le besoin de le désactiver.

Au chapitre, de la sécurité Vista fut le premier OS de MS correctement sécurisé. De quoi tordre le coup à certaine rumeurs et fausses idées datant d’une époque révolue, par exemple Vista connu moins de faille critique que Mac OS X (cf étude des chiffres Secunia).

Côté performance, là aussi, il y eu beaucoup d’idée reçu… contrairement à sa réputation Visa n’était pas particulièrement consommateur de mémoire vive. En effet, le système d’exploitation de Microsoft utilisait une technique de mise en cache nommée SuperFetch. Le SuperFetch permettait de pré-charger les applications que vous utilisiez le plus couramment afin d’accélérer leur lancement. La quantité de mémoire allouée variait selon la quantité de mémoire dont était équipé votre ordinateur. Donc, l’empreinte mémoire visible dans le gestionnaire de tâches ne correspondait pas à celle de Vista seul mais bien de l’OS plus les logiciels pré chargé en mémoire… C’est cette incompréhension du changement dans la gestion de la RAM qui donna naissance à la réputation de sur consommateur de Vista. (ça et aussi le fait que les constructeurs avaient vendu bon nombre de PC sous dimensionnés pour Vista sous couvert du label Vista Capable)

Finalement, la seule erreur de parcours de Vista fut marketing, le reste étant des problèmes de jeunesse de l’OS plus lié aux éditeurs (problème UAC) et aux constructeurs qui n’avaient pas fourni de drivers adaptés à la nouvelle architecture de Vista. Malgré sa stabilité, son ergonomie, ses fonctionnalités novatrice (notamment une gestion des metadonnées, une indexation des fichiers pour une recherche instantanée, l’introduction de WPF pour bénéficier d’une accélération graphique pour l’affichage du bureau), Vista restera un flop dans la tête des gens et les tentatives de Microsoft pour redonner une belle image de Vista n’y feront rien (cf expérience Windows Mojave).

Il faudra finalement attendre la sortie de Windows 7  pour que les gens estiment que Windows XP puisse prendre sa retraite. Windows 7 sorte de version revue et corrigée de Vista, reprend la philosophie et les fondations techniques de ce son prédécesseur mais sans ses défauts de jeunesse tout en se payant le luxe d’améliorer encore l’ergonomie de l’interface sans bouleverser les habitudes. C’est sans doute le premier Windows qui est accueilli de manière unanime. Ici pas de bouleversement, seul le traditionnel bouton démarrer tire sa révérence pour laisser place à l’orbe. Terminer la bizarie d’appuyer sur le bouton démarrer pour arrêter ^^

Comme vous l’aurez compris avec ce petit flashback sur les lancements des différents Windows, quand un nouvel OS de Microsoft sort, il est généralement mal accueilli et toujours pour les même raisons: trop gourmand en ressource,  manque de drivers et de logiciels adaptés ou trop grand changement dans l’interface et l’ergonomie…

Windows 8 n’échappe donc pas à la critique acerbe des internautes…

Pour ce qui est des performances, Windows 8 est très véloce puisqu’il se montre plus réactif qu’un Windows 7 qui lui même avait nettement gagné en légèreté par rapport à Vista. Résultat  Windows 8 fonctionne à merveille sur un PC vieux de plus de 5 ans, on est même surpris que le temps de chargement de l’OS soit presque plus rapide que la séquence d’amorçage du BIOS. Pour que vous ayez upgrader un vieux PC avec un SSD, vous verrez que le boot du PC sous Windows se compte en secondes et peut descendre à moins de dix. Sous Windows 8 dès que le startscreen / bureau est visible, vous avez la main et la possibilité de lancer un programme immédiatement. Fini le temps de Win XP ou on allait prendre un café le temps que le PC démarre (rah ce temps passer à regarder le bureau avec le sablier qui ne disparaissait pas tant que le disque dur grattait!)

Malgré ses super performances Windows 8 est totalement rejeté en bloc à cause de son interface Modern UI et plus particulièrement son nouveau startscreen qui vient en remplacement du menu démarré. Alors cette fameuse interface est-elle si détestable que ça? Est ce que cela justifie de passer à côté des nombreuses nouveautés et innovations? Voici ma réponse après quelques mois d’utilisation.

 Windows 8: premier démarrage, première réaction à chaud!

Personnellement, j’appréciais le style Aeroglass avec ses effets, ses transparence, les bords arrondi donnant un air moderne à l’interface de Windows Vista / 7.
Alors le premier démarrage de Windows 8 laisse une sensation étrange, des carrés uni partout, des couleurs uniforme (et peu de choix de couleurs donnant l’impression de démarrer un PC sous Windows 3.1 avec un affichage 8 bits ^^). Le premier contact visuel avec ce design laisse perplexe et l’ergonomie encore plus! Au premier contact on dit merde, ils ont virés le menu démarré et 5 minutes après, bordel! ou ont-il planqués le bouton arrêter!? Oui pour une fonction aussi bête, on est obligé de chercher! On glisse la souris partout… on découvre les coins actif, la barre de charme… qui n’apparaissent qu’au survol de la souris sur des zones bien précise… zone qui ne sont marqués par aucun repère visuel… impossible de s’y diriger de manière intuitive pour ainsi dire… La deuxième phase de la découverte passe par le lancement des appli metro MUI… et la surprise, c’est très esthétique, très moderne, très agréable à utiliser, l’appli voyage par exemple est un belle vitrine des nouvelles possibilités offerte par les appli Metro… jusqu’au moment ou l’on veut fermer la fenêtre… là pas de petite croix en haut à droite, pas de bouton minimiser, déroutant! Après tattonement, on découvre qu’il faut jeter la fenêtre vers le bas de l’écran pour fermer cette dernière. Au bout de quelques minutes on comprend donc bien que l’interface à été pensé pour une utilisation tactile. Mais il est important de souligner que l’interface est tout à fait agréable à utiliser à la souris et au clavier. Clavier qui grâce aux raccourcis accessible via des combinaisons de touches (ex: Win + I) facilite grandement la navigation dans l’interface. (cf liste des raccourcis ici). L’autre chose à laquelle il faut s’habituer, c’est la possibilité de faire un scrolling horizontal avec la roulette de la souris. Bref au premier contact vous l’aurez compris même l’utilisateur averti que je suis a été un peu perdu voir même dubitatif face à tant de chambardement de l’interface. Heureusement en cliquant sur la tuile bureau, on se retrouve en terrain conquis, en apparence rien à changer… à l’utilisation vous verrez que de petits raffinement bienvenue ont fait leur apparition.

Clairement, il n’est pas étonnant que les gens après un tout petit test de quelques minutes dans le rayon d’un magasin trouve Windows 8 inadapté aux ordinateurs portables et de bureau qui ne sont pas dotés d’écran tactile.

Windows 8: après quelques mois d’utilisation

Je dirais que l’essayer c’est l’adopter! Une fois qu’on a trouvé ses marques, Windows 8 devient très agréable à utiliser.
On arrête vite de déplorer la disparition du menu démarré qui selon les statistiques d’utilisation de Microsoft était de toute façon de moins en moins utilisé. En effet, qu’est ce qui est le plus lisible? une série de petit dossier et de raccourcis qui s’affiche dans un coin de l’écran, ou de gros icônes très lisible qui exploite toute la surface d’affichage de votre écran? Clairement la seconde solution qui est la nouvelle proposition faite par Microsoft dans Windows 8. Certains arguent qu’un PC voit son ergonomie et ses possibilités limités en copiant l’interface des téléphones et tablettes. Je dirais le contraire, avec Windows 8 l’interface reprend les codes qui font le succès des tablettes en proposant quelque chose de très lisible et parlant pour les néophites. Windows 8 avec son interface, sa rapidité et sa stabilité propose vraiment de rendre le PC simple d’utilisation pour tout le monde, c’est un peu comme si la promesse des années 1980 d’une informatique performante, polyvalente et accessible était enfin tenue. Pour s’en  convaincre, il suffit d’installer Windows 8 sur l’ordinateur de quelqu’un qui ne s’y entend pas tellement avec l’informatique, formez le, montrez lui comment utiliser le nouveau startscreen, présenté lui comment trouver 2 ou 3 apps sur le store (Allociné, programme TV, l’appli de sa banque…) Faite une démo et à coup sur la personne est conquise! J’ai moi même été étonné d’avoir des demande de remettre le comportement par défaut de Windowss 8 alors que j’avais installé un utilitaire simulant le menu démarré classique et désactivant les coins actif.

Finalement se sont les geeks, ceux qui se présentent comme des power users ou encore des gamers qui semblent réfractaire à ce Windows 8. Pourtant, côté jeux comme le montre de nombreux tests et benchmarks en terme de performance Windows 8 n’a rien à envier à Windows 7. Dans l’esprit de nombreuses personnes, Windows 8 pour PC semble avoir les même limites que le Windows RT alors que le bureau est toujours bel et bien présent avec les possibilités que cela implique à savoir lancer tous les logiciels habituel (compatible x86/32bits et 64bits). Vous l’aurez donc compris la nouvelle interface ne vient pas en remplacement mais en complément de l’existant! On se rend vite compte qu’au quotidien, on utilise les apps pour la consultation de contenu rapide (météo, actu…) et pour le travail, la création de contenu (ex: suite bureautique ) ou loisir plus productif (ex: retouche photos et vidéo) on revient sur le bureau standard avec sa barre des tâches, ses raccourcis… bref on est en terrain connu même si on se rend vite compte que de nombreuses améliorations ont été apportées. L’une des premières que l’on constate c’est le bandeau façon MS Office dans l’explorer de fichiers ensuite on remarque le lifting du gestionnaire de tâches qui emprunte de bonnes idées à ProcessXP, ou encore la fenêtre de copie/déplacement de fichiers qui repend des fonctions de supercopier. Bref du tout bon.

Côté paramétrage et fonctionnalités, jamais un Windows Pro n’aura été aussi riche. On retrouve les outils habituels de regedit à msconfig en passant par le Powershell et les MMC (Management Console). Mais non content de reprendre les  outils habituel (ex: Bitlocker), Microsoft fournit de nouveaux outils natif puissant à Windows 8:

– Ajout des supports virtuel via le montage d’image iso mais aussi des disque virtuel vhd (Virtual Hard Disk)
–  Storage Spaces (ex techno Drive Extender présente Windows Home Server) qui est un nouveau gestionnaire de volume logique qui permet de combiner indifféremment  en un ou plusieurs volumes  n’importe quel supports de stockage, quelqu’en soit le type (disque dur, SSD), ou la connectique (Serial ATA, SAS, USB) et la capacité. (ce système sera certainement complété à la sortie de Windows 8 Blue par le  ReFS  (Resilient File System), un système de fichiers tolérant aux pannes (successeur du NTFS dont on parle depuis Vista et qu’on appelait WinFS)

Windows To Go: pour installer Windows 8 sur un support externe et booter dessus (DD externe ou clé USB 3).

Windows 8 propose donc une nouvelle interface mais pas seulement. Si on prend le temps de regarder sous le capot, on apprécie les nombreuses options disponible pour les utilisateurs avancés comme par exemple la gestion du multi écran beaucoup plus paramétrable, le système de sauvegarde de fichiers…

Finalement le seul reproche qu’on peut faire à Windows 8, c’est sa dualité, on sent qu’il s’agit d’un OS de transition qui pose de nouvelles bases en terme d’ergonomie mais qui doit encore laisser à l’utilisateur certains repère comme le bureau standard. Et la transition entre le bureau et l’écran d’accueil Modern UI manque souvent de cohérence visuel (ce qui conduit à une impression d’un manque d’ergonomie dans certains cas)

Par exemple la première fois que vous cliquez sur un fichier image / une photo dans l’explorer Windows. C’est la visioneuse de Metro qui se lance en lieu et place de la visionneuse classique et lorsqu’on quitte le visionnage de la photo, on retombe sur Métro au lieu de retomber sur la fenêtre du bureau dans laquelle on se trouvait… C’est reparti pour un mouvement de souris vers la tuile bureau pour revenir sur ce dernier! De même lorsque vous cliquer sur un fichier audio par défaut c’est le lecteur Modern UI qui s’affiche. C’est vrai que perdre la visibilité du bureau pour simplement écouter de la musique peut être agaçant. Mais le problème se résoud en associant les MP3 avec votre lecteur habituel.

Certains paramètres se font via une fenêtre ou une boite de dialogue conventionnel quand d’autres s’affichent dans les panneaux plein écran sauce Modern UI… Bref le tout manque de cohérence et on sent que l’harmonisation de l’ensemble prendra encore du temps. (par exemple le Windows Store propose des applications MUI mais il faut passer par des menu obscure pour acheter des modules complémentaire comme le Media Center… totalement aberrant! )

Quand au Start Screen lui même il manque encore de possibilité de personnalisation et souffre de quelques lacunes comme la fonction de recherche qui a tendance à trop segmenter par catégorie (fichiers, paramètres, applications). Il faudra attendre la prochaine mise à jour pour voir de l’amélioration de ce côté (une sorte de service pack: Windows Blue)

De mon point de vue, les qualités de Windows 8 sont suffisamment nombreuse et qualitative pour contre balancer et accepter les défauts de jeunesse du startscreen Modern UI. D’autant que la volonté de Microsoft d’harmoniser les interfaces smartphone, tablette, console de jeux vidéo et de synchroniser les applications communes et les données via des services dans le cloud est vraiment excellente. Cela permettra d’avoir un éco système cohérent avec la possibilité pour l’utilisateur de passer d’un produit à l’autre en total transparence. Retrouver la même ergonomie et ses données est un  sacré plus… à condition que les gens acceptent ces nouvelles interface et de s’enfermer dans une gamme de produit Microsoft (ce qui ne semble pas être la volonté d’une majorité qui boude Windows 8)

3 Comments

  1. Bonjour,
    après avoir parcouru 2-3 articles à partir d’un lien sur PCInpact, je dois avouer que je suis déçu de la partialité qui transparaît largement au profit de Microsoft, en dépit du nom du blog qui faisait espérer un traitement neutre de l’information.
    Trop de choses sont critiquables dans le déroulé du présent billet, je me contenterai de deux exemples :
    1) Conclusions à côté de la plaque et biaisées à partir de faits établis

    Outre leur réticence à la nouveauté, les utilisateurs ont souvent la mémoire courte au point d’encenser un système qu’ils avaient pourtant fustiger lors de sa sortie quelques années plus tôt. L’exemple le plus flagrant étant bien entendu celui de Windows XP

    Vous posez l’idée implicite selon laquelle les utilisateurs ont un comportement incohérent (pour ne pas dire stupide), parce qu’ils encensent à l’instant T un système qu’ils fustigeaient à sa sortie.
    Pourtant, vous apportez vous même les éléments de réponse juste en dessous.

    « Si on résumé, au lancement de Windows XP, on avait une interface très décriée, des problèmes de stabilité entraînant un plantage complet de la machine […] installation longue et fastidieuse »…
    « Il aura donc fallu plusieurs années d’affinage à coup de patch pour que Windows XP devienne un produit relativement stable et sécurisé. »

    Et vous en concluez :

    « Au vue de ce tableau peu glorieux, difficile de comprendre pourquoi XP est si plébiscité encore aujourd’hui et pourquoi Vista reçu un accueil glacial au vue de ses qualité indéniable dès le lancement. »

    Au contraire, c’est très facile : les gens avaient enfin un OS fiable, performant (vu que les machines ont évolué entre-temps), sur lequel la plupart des applications étaient disponibles. Et, lorsque Microsoft leur propose un nouveau système « trop gourmand en ressources (particulièrement en mémoire vive), incompatibilité logiciel et matériel, nombreuses évolution de l’interface pas forcément bien accepté (accès aux paramètres système légèrement remanié, menu démarrer, barre des tâches, apparition des bibliothèques en plus du traditionnel mes documents…) », vous vous étonnez de constater que « Vista reçut un accueil glacial au vue de ses qualité indéniable dès le lancement » ?

    Le problème majeur, est que les gens n’aient pas pu choisir à cause de la vente liée. Sinon effectivement, peu de raisons de se plaindre, ceux qui étaient intéressés achetaient, les autres gardaient XP, tout le monde était content.
    D’ailleurs c’est exactement le même problème aujourd’hui avec Windows 8.

    2) Postulats à la limite de la désinformation

    « Côté performance, là aussi, il y eu beaucoup d’idée reçue… contrairement à sa réputation Visa n’était pas particulièrement consommateur de mémoire vive. En effet, le système d’exploitation de Microsoft utilisait une technique de mise en cache nommée SuperFetch. »

    Sauf que en dépit de ce procédé, le système restait inutilisable sur toute machine ne disposant pas de plus d’1Go (quand un simple explorer met 10 secondes pleines à s’afficher, ce n’est pas utilisable).

    « Au chapitre, de la sécurité Vista fut le premier OS de MS correctement sécurisé. De quoi tordre le coup à certaine rumeurs et fausses idées datant d’une époque révolue, par exemple Vista connu moins de faille critique que Mac OS X (cf étude des chiffres Secunia). »

    L’étude de Sécunia se base sur les outils de mise à jour de chaque système. Là où Windows n’incluait que ses propres MAJ, l’outil de Mac OS (suivant l’exemple de Linux) incluait les MAJ du système ET des applicatifs tiers (serveur web Apache, Adobe Flash, etc…). Il est donc tout à fait normal qu’il y ait plus de failles. Au passage, l’article pointait le fait que Mac OS, contrairement à Vista, ne souffrait d’aucune faille « extrêmement critique », et soulignait la différence de réactivité des éditeurs.

    Bref, vu l’accumulation « d’approximations » de ce type, ce blog constitue une source d’opinions personnelles de son auteur, mais ne peut nullement prétendre fournir une information pertinente ou objective.
    Je suis conscient d’être brutal dans ma critique, mais cela vient du décalage entre la ligne éditoriale apparente et la ligne éditoriale réelle. Si ce blog était appelé « windowsmag », là il n’y aurait eu aucun souci. ^^

    Cela est d’autant plus dommage que ces articles sont relativement sourcés par ailleurs, et qu’en dehors de cette partialité transpirante, votre blog informe sur des sujets variés et pas forcément couverts par la presse informatique classique (j’ai par exemple découvert grâce à vous les projets de robotique, très intéressants).

    Je reviendrai avec plaisir voir comment ce blog a évolué avec le temps. Bonne continuation.

    Cordialement,

    Laurent Lacôte

  2. Bonjour Laurent,

    Merci pour ce commentaire détaillé! 🙂
    Je prends très bien cette critique d’autant qu’elle est bien argumenté (et donc constructive! 😉

    Geekmag est un blog perso et pas un site d’information journalistique comme PCinpact. Par conséquent, je prends donc des libertés dans ma « ligne éditorial » c’est certain (ce qui inclus donc d’écrire de manière parfois légèrement partial (mais toujours basé sur des faits vérifiable en regardant les sources)…

    Cet article ne se revendique pas être un test objectif de Windows 8 mais purement un retour d’expérience personnel (en titre j’ai bien mi qu’il s’agit de mes impressions… De plus pour contre balancer j’ai mis en page 2 des liens vers d’autres blogs pas forcément aussi enthousiasme que le mien).

    Malgré tout, j’espères quand même que le blog reste une source pertinente d’informations. Par exemple, cet article de BFM me semble 100 fois plus approximatif et partial que le mien!
    Quand Jean-Bernard Cadier impute la baisse des ventes de PC à la sortie de Windows 8 sans même replacer le contexte économique (PC moyen suffisant pour couvrir tous les besoins courant et ne nécessitant plus d’être changé régulièrement, monté en puissance des ventes de tablette), et qu’il souligne une baisse des ventes de Windows 8 alors que ce dernier franchi la barre des 100 millions de license vendu plus rapidement que Win7 en son temps alors que le contexte économique est plus difficile, alors que l’OS est très décrié et que son prédécesseur est plebissité (bref l’inverse de ce qui s’est produit entre Vista et Seven)
    Pire encore le journaliste fait de la désinformation en parlant de Windows Blue! Il parle de mea culpa de MS… d’un retour arrière avec la présence d’un menu démarré et d’une interface plus classique…
    Ce qui est bien sur totalement faux! On sait que Blue remettre des repères visuel comme l’orbe de Win7 mais ce dernier ouvrira le startscreen… il y a docn un monde entre corrigé et optimisé une interface qui a des défauts de jeunesse et revenir à une présentation classique… Sa conclusion parlant d’aveu d’échec de Microsoft est dans l’extrapolation total… en comparaison mon article ne me parait pas donc moins pas objectif. (et pour ma défense, je revendique mon amateurisme)

    En tout cas, ravis que vous ayez acroché sur mes autres articles sur la robotique, d’autres sont à venir 😉

    Vous posez l’idée implicite selon laquelle les utilisateurs ont un comportement incohérent (pour ne pas dire stupide), parce qu’ils encensent à l’instant T un système qu’ils fustigeaient à sa sortie.

    Non, justement le paragraphe avait surtout vocation à montrer que Windows XP a représenté plusieurs années de galère (Winrot, écran bleu, spyware => ré-install régulière de l’OS), impossibilité de supporter correctement dès le début des techno devenu courrante (Wifi, USB2, SSD..) et que les Windows qui ont suivi (Vista, 7 et 8) bien qu’imparfait à leur sortie n’ont jamais été moins bon que leur prédécesseur. Donc le but était vraiment de comparer les ressentis au lancement et au même stade de vie (et pas forcément à l’instant T)

    Le problème majeur, est que les gens n’aient pas pu choisir à cause de la vente liée.

    Je ne nie pas que la vente lié n’avantage pas Microsoft mais:

    – de nombreuses enseigne propose de monter sa propre config (portable compris)

    – Des marques comme Dell ont proposés des machines vierge de tout OS par le passé sans succès

    – avec le marché des netbooks avec leur distrib Linux, on a vu la demande des utilisateurs de virer les Linux pour mettre du XP

    – depuis l’avènement des tablettes, le grand publique cerne mieux l’engeu du choix du matériel et de l’OS

    – depuis début 2000 Apple est revenu sur le devant de la scène avec ses iPods (puis iPhone, iPad) ce qui aidé a créé une vrai ora autour de la marque et fait décoller les ventes de Mac (dans n’importe quel boutique les produits Apple sont 100 plus en avant que n’importe quel autre marque)

    Bref les gens savent et peuvent aisément quitter l’univers Windows mais malgré tous les utilisateurs qui switch sont rare (7% sur Mac OS, 1% sur Linux)… Je penses que le seul concurrent de Windows 8 c’est tout simplement les Windows précédent) vente lié ou non! Les gens ont du mal à migrer de 7 a 8 faute de repère, donc la migration sous Mac OS chamboulera encore plus leurs habitudes (je ne parle même pas sous Linux)

    Sauf que en dépit de ce procédé, le système restait inutilisable sur toute machine ne disposant pas de plus d’1Go (quand un simple explorer met 10 secondes pleines à s’afficher, ce n’est pas utilisable).

    Comme je l’ai dit dans l’article, il y a eu une grosse erreur marketing avec le logo Vista capable qui était censé validé le bon fonctionnement de Vista sur des configs pourtant trop modeste… Ceci dit 2Go à la sortie de Vista c’était assé standard donc Vista n’était pas sur consommateurs par rapport à la moyenne des PC de l’époque…

    Côté Apple à la même époque la MAJ vers Leopard a aussi laissé des utilisateurs sur le carreau

    http://www.macgeneration.com/news/voir/127035/leopard-n-aime-pas-les-vieux-g4

    Compiz / Fusion sous Linux n’était pas non plus très légé a l’époque

  3. Avant Vista, les produits de Microsoft étaient globalement codés selon la culture du « fast and loose » (terme employé par Jim Allchin de chez MS), on a quand meme vu des failles aberrantes ou des bugs bien etranges etc …
    De même la politique de Microsoft était abject etc …

    Depuis Vista, on a de la qualité et de la sécurité et c’est souvent le poids de la compatibilité qui ralentit MS … On entend aussi plus souvent parler des projets de recherche qui peuvent vraiment etre novateur (Midori, Drawbridge, Kinect 2.0, Illumi Room etc).
    Les politiques cloud et virtualisation ont egalement permis a MS de s’ouvrir à la concurrence Linux supporté via Hyper-V etc …
    Les différents procès et la concurrence du mobile leur ont également fait du bien …

    Personnellement ces dernières j’ai bien plus confiance en Microsoft qui est relativement simple a comprendre que Google qui s’éparpille dans tout les sens pour te cerner tout en étant protéger par une aura de gentil société de Geek …

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