Après de longues nuits passées sur le jeu Blue Dragon, je viens vous livrer mes impressions sur ce titre bien à part dans le catalogue de la XBOX 360. Pourquoi bien à part me demanderez vous? tout d’abord pour une fois, il ne s’agit ni d’un FPS, ni d’un jeu de voiture mais bien d’un véritable RPG! Et pas n’importe lequel puisqu’il a été réalisé et calibré pour les joueurs nippon. Ces derniers sont très friand du genre mais aussi très pointilleu sur la qualité! Microsoft se devait donc de proposer un vrai bijou pour enfin être en mesure de séduire le marché japonais. Autant le dire de suite le défie à été remporté brillament par le studio Mistwalker. Et pour cause, puisque trois grandes icônes du jeu vidéo et du manga ont travaillés main dans la main pour réaliser le titre Blue Dragon. Ainsi, c’est le célèbre mangaka Akira Toriyama qui est à l’origine de la cultissime série Dragon Ball qui à occupé le poste de « character designer » durant le développement de Blue Dragon. Tandis que Hironobu Sakaguchi, créateur de la série des Final Fantasy, chappotait le projet épaulé par son équipe. Une team dans laquelle, on retrouvait également Nobuo Uematsu, le compositeur de la musique des FF. En bref, un trio gagnant qui à laché une véritable petite bombe dans le monde du RPG comme vous allez le découvrir au travers de ce test…
Premier contact avec Blue Dragon
La première surprise avec Blue Dragon se produit dès l’ouverture de la boîte, puisqu’on découvre trois DVD entassés à l’intérieur! Voilà qui prête à penser avant même de commencer le jeu, que celui-ci doit offrir une durée de vie conséquente ainsi que de très nombreuses cinématique . Une fois, le disque 1 inséré dans la console, on se retrouve devant un simple écran blanc avec pour seule indication un « Appuyez sur Start », par la suite suite un simple menu vous propose de choisir une langue avant de débuter directement l’aventure. En bref, un menu très épuré à l’image du jeu comme nous le verrons plus loin! 😉 On notera que le jeu, est entièrement doublé en 3 langues : « Français, Anglais et Italien ». Un bon point qui rend le jeu très accessible (même au plus jeune). En revanche si la traduction des textes est très satisfaisante, le doublage des voix françaises quand à lui est franchement limite! Les paroles des personnages ne sont pas toujours synchronisées avec les mouvements de lèvres et pire encore le ton employé dans certaines phases ne sonne pas juste. Voilà qui devrait frustrer les puristes d’autant que les voix japonaises ne sont pas disponible… Passons sur cet effort de localisation appréciable mais pas tout à fait réussi pour rentrer dans le vif du sujet…
Le scénario et les personnages
Parlons dès à présent du plus important, à savoir le contenu du jeu. Blue Dragon nous met à la tête d’un équipe composée de cinq jeunes personnages dont deux ne rejoigne le bataillon qu’en cours d’aventures. Ainsi, l’histoire débute en présence de Shu, un jeune garçon espiègle et aventureux bien décidé à protoger son village des attaques du grand méchant du jeu. Cet ersatz de Sangoku se voit soutenu par Jiro, un ami mature et réfléchi qui prendra rapidement le rôle du guérisseur de la petite troupe. Le troisième personnage principale n’est autre que Kluke, une frêle jeune fille tenant le rôle de magicienne expérimentée et qui sauvra la face à ses amis à peine l’aventure commencé! C’est donc avec ce trio des plus standards pour un RPG que vous partez à la recherche du maléfique Nene bien décidé à lui botter le derrière de manière à ramener la paie dans votre petit monde. A propos, de Nene, il faut savoir que cela doit être le vilain le moins charismatiques de l’histoire du jeu vidéo! Et pour cause, son physique de vieillar n’est en rien terrifiant pas plus que sa diction calme et posé digne de Jacque Chirac! :p Mais toujours est-il, qu’il possède un immense pouvoir magique qui vous fera mordre la poussière avant même la fin de la première heure de jeu! Par chance, les 3 héros pourront échapper à une mort prématuré et récupérer au passage un grand pouvoir magique. Ce dernier, permet aux trois personnages de faire apparaitre des ombres derrière eux au début de chaque combat, et ce sont elles qui se battent en réalité à leur place. Chaque personnage dispose donc d’une ombre bleue ayant une apparence propre. Ainsi, l’ombre de Shu prend la forme d’un dragon (d’ou le nom du jeu! 😉 tandis que celle de Kluke et Jiro apparaissent respectivement sous la forme d’un Phénix et d’un Minautore. Dès lors, votre équipe gagne en puissance et devient capable d’affronter efficacement les nombreuses créatures qui peuple le monde de Blue Dragon. Au cours de votre périple, deux autres protagonistes dotés du même pouvoir viendront grossir vos rangs. Ainsi, vous rencontrerez Marumaro, un jeune bien exité membre de la tribu Devee qui dispose d’une ombre Tigre, et Zola, une pirate (ayant quelques traits de personnalité communs avec un certain Vegeta! ^^) épaulé par l’ombre d’une chauve-souris tueuse. L’idée originale des ombres magiques ainsi que tout le système de compétences qui en découle s’avère être la principale innovation de Blue Dragon, et, par la même, sa principale force.
D’un point de vue scénaristique, on ne peut pas dire que l’histoire soit vraiment trépidante en raison d’un synopsis un peu trop convenu. Les personnages sont sympathique mais un peu trop stéréotypés. De plus, la progression pèche au niveau du rythme particulièrement sur le premier disque. Les surprises narratives se comptent sur les doigts d’une main et sont distillées au compte goute lors des dialogues avec les autres perso ou à travers des cinématiques (superbement réalisées au passage). En bref l’univers et les rebondissements auraient pu être plus vivant. Paradoxalement on ne voit pas le temps passer et il est souvent dure de reposer la manette tant on désire terminer une quête ou découvrir la suite de l’histoire.
Les compétences des personnages
Une fois que vous avez obtenu le pouvoir des ombres, chacun de vos personnages se voit doté d’une catégorie de compétences. Il existe 9 grandes catégories: Maitre epéiste, Gardien, Moine, Assassin, Magie Noire, Magie Blanche, Magie de Barrière, Magie de Soutien, Généraliste. Chacune d’entre elle présentant bien entendu ses propres spécificités. Au fur et à mesure de vos combats et de l’expérience que vous y gagnez, vous pourrez apprendre de nouvelles compétences lié à votre catégorie. De plus, si au départ, chaque personnage est lié à une seule catégorie précise, il est ensuite possible d’apprendre et cumuler des compétences provenant de diverses catégories guerrière et magique. Le but final étant évidemment de former une équipe avec des talents qui se complètent de manière à faire face à toutes sortes de circonstances. A noté, que l’expérience du personnage et celle de l’ombre sont dissociées.
Le gameplay
Dans Blue Dragon, les ennemis sont visibles sur l’aire de jeu, vous êtes donc libre de les contourner et passer votre chemin ou au contraire de les attaquer. Dans ce dernier cas, plusieurs solution s’offre à vous. Le moyen standard pour engager le combat étant d’asséner un coup de préférence par surprise à l’aide du bouton X (ce qui procure un avantage au début du combat). Plus tard, dans l’aventure, il devient possible d’utiliser des « compétences de champ » vraiment très pratique puisque cela permet nottament de vaincre les ennemis faible directement sur le chemin sans entrer en mode combat classique. Enfin, la dernière technique consiste à générer un halo tout au tour du héro à l’aide de la gachette. Tous les monstres présent dans la circonférence du cercle sont alors figés et ciblés. Dès lors vous avez la possibilité de choisir d’affronter les créature une par une, ou par groupement. Dans ce dernier cas, on déclenche alors le mode « duels de monstres », signalés par un gros flash à l’écran. Dès lors certaines créatures se font attaquer par d’autres! Ce qui a pour conséquence de tuer directement certains ennemis ou defaire perdre leur défenses à d’autres. Un moyen malin de préparer le terrain et de vous faciliter la tache! De plus, lorsque toutes les créatures sont réunies pour une seule et même bataille, cela déclenche des boosts de statistiques entre chaque défilé de monstres, et vous bénéficiez de points de capacité bonus à l’issue du combat. Un concept bien pratique qui permet de s’éviter une série de duels répétitif, fastidieux et trop faciles pour faire du level-up. Les phases de combats se déroule celon le principe du tour par tour cependant l’ordre d’action n’est pas figé, il varie en fonction du temps de préparation des sorts ou des coups chargés. Le joueur peut donc décider de concentrer un peu plus longtemps son pouvoir pour atteindre plusieurs cibles ou gagner en puissance. Il faut impérativement garder un oeil sur la barre de timing, plus vous maintenez la touche A longtemps plus la barre se charge mais attention à ne pas dépasser la limite indiquant l’attaque du prochain ennemi, si non vous serez attaquez de plein fouet avant même de déclancher votre puissante attaque! Tout comme dans Final Fantasy, on retrouve aussi le principe de positionnement par rangs. Il est donc obligatoire de liquider les monstres présent au premier plan avant de s’attaquer à la deuxième lignes de créatures planquées à l’arrière. Le jeu se montre bien sur très tactique puisqu’une fois certaines capacités acquises, vous pourrez passer outre cette limitation.
Ambiance musicale et graphismes
Blue Dragon offre un graphisme charmant et plein de vie mais certains décors sont résolument trop sobre et dépouillés voir même carrément pauvre. De plus certains monstres ont un aspect plastique pas vraiment plaisant. Le jeu d’un point de vue design ne tient donc pas la comparaison avec un titre tel que Eternal Sonata. Toute fois, l’aspect esthétique de Blue Dragon renvoie incontestabelement aux mangas de Toriyama, pusiqu’on retrouve clairement sa touche particulière avec des bouilles toutes rondes, des monstres très typés ainsi que des véhicules rétrofuturistes. Il est clair que le style Akira Toriyama mis en 3D fait naître un style très attachant et rien que pour cela le jeu vaut le coup d’oeil. Le côté esthétique du jeu n’a pas été le seul point à avoir été traité avec grand soin puisque Nobuo Uematsu c’est inspiré de ses plus belles compositions pour créer les thèmes musicaux qui accompagne le joueur tout au long de l’aventure. Les rares morceaux chantés qui parsèment le jeu sont très réussis. La musique qui interpel le plus l’esprit du joueur est celle qui retentie quand un boss se présente. Et pour cause, elle dénote avec le reste des thèmes car elle est interprété par Ian Gillan, le chanteur du groupe Deep Purple. Elle donne clairement une autre dimension aux combats contre les boss.
Durée de vie et difficulté
Blue Dragon à la facheuse tendance d’offrir un niveau de difficulté assé inégale. En effet, tout le long de l’aventure, le joueur passe par des phases trop facile à la limite du parcours de santé tandis qu’à d’autres moment celui-ci va légèrement s’arracher les cheveux. Par exemple, si venir a bout de la plupart des ennemis et boss du jeu ne pose pas de grosses difficultés avec le level adapté à la situation, il n’en va pas de même avec certaines phases de shoot à bord des vaisseaux qui sont réellement difficiles à réussir. Pour courronner le tout, une fois arrivé dans la dernière ligne du droite du jeu, à la fin du troisième disque, certains boss sont véritablement chaud à vaincre! Quelques quêtes annexes ne seront pas de trop pour vous aider à augmenter votre niveau de manière à rivaliser avec les plus gros monstres du jeu. A ce propos, Blue Dragon regorge d’endroits à visiter aux quatre coins de la carte du monde, ou vous attende une multitude de boss secondaires à battre ainsi que des coffres aux trésors à dénicher. Comptez bien entre 30H (en ligne droite à ma façon! :p) et 40 heures pour la quête principale, et certainement beaucoup plus pour tout découvrir surtout si vous êtes du genre à chercher à déverouiller tous les succès. 😉
Poster un Commentaire