Apérobot Bordeaux 5.0: à la rencontre des fans de robotique

J’ai testé l’Apérobot Bordelais qui tenait sa cinquième édition.
L’apérobot kézaco?

L’apérobo est né grâce à l’association Caliban fondé par Fabien Raimbault (PDG de la startup Cybedroid, spécialisée dans les humanoïdes) L’asso caliban regroupe des passionnés de robotique et ses membres sont présent dans de nombreux salons pour présenter des projets, débattre et faire de la pédagogie technique. Mais quoi de mieux pour échanger que de le faire au tour d’un verre? C’est comme ça qu’est né à Paris l’apérobot. Une fois par mois des bandes de joyeux geek se retrouvent pour dans une ambiance conviviale pour échanger au tour de la passion commune de la robotique. Depuis le 7 septembre 2011, les rencontres se font un mercredi par mois souvent dans un bar (Dernier Bar Avant La Fin Du Monde sur Paris avec sa déco génial). Parfois les rencontre ont lieux dans des écoles ou dans des locaux de professionnel désireux de montrer leur savoir faire en matière de robotique.
poppy-ergo-jr_robot

Peu à peu le phénomène Apérobot prend de l’ampleur puisqu’il y en a maintenant des communautés un peu partout en France et même en Belgique:

  • A Limoges: Vous y croiserez l’équipe de Cybedroid qui est installé la bas
  • A La Roche sur Yon (vendée) Animé par Frédric Boisdron, rédac chef du mag Planète Robots. Attention, il essaira certainement de vous convaincre que le seul OS valable pout développer un IA est sur Amiga :p
  • A Bordeaux: on y croise des gens de generationrobots.comhumarobotics,
  • A Clermont-Ferrand / Grenoble
  • A Lyon
  • Et à Toulouse et Perpignan dans le Sud.
  • A Namur en Belgique
  • Paris

Hier soir, j’ai donc été faire un tour à l’Apérobot de Bordeaux qui à prit place dans la cave du Lucifer, un bar à bières. C’est donc dans un bel endroit avec une jolie cave voûtée que j’ai été à la rencontre de gens sympathique. Le robot à l’honneur pour cet cinquième édition était tout à fait en adéquation avec le lieu puisqu’il s’agissait d’une machine pour brasser la bière. Nous avons eu le droit à un bel exposé d’une heure sur le principe de la  fermentation avec les levures qui  transforment les sucres présents en alcool et en CO2. Brasser une bière de façon artisanale est quelque chose de long et fastidieux qui peut prendre jusqu’à 10H… Un laps de temps ou il faut surveiller la température de liquide tout en mélangeant: l’eau, le malt (orge germé puis chauffé), le houblon et les levures. D’ou l’intérêt de robot à l’aspect brut mais qui a tout d’un grand avec ses deux bras mélangeurs, son capteur (sonde de température) permettant de réguler la chauffe assurée par une résistance de 2500W. Le tout est piloté par un Raspberry Pi première génération qui pilote deux relais. Un script python se charge de réguler la température en suivant les palliés (température de chauffes et durées) en fonction de paramètres définis dans un fichier de conf. Les étapes d’avancement de la recette sont accessible en wifi via une console Linux (accessible en SSH + screen pour récupérer sa session et terminer les tâches quand la connexion réseau a été perdu). Le code est dispo sur Github

Robot_brasseur_biere

Bravo à Sébastien Baunard pour la présentation de sa création vraiment originale fait dans le plus pur style Do It Yourself avec du matériel de récup complété de matos lowcost.

Cuve_brassage_biere_artisanale

La soirée fut également l’occasion d’échanger au tour de plein d’autres robots comme l’Ergot Jr : un robot low cost pour l’éducation. Je vous invite à voir les super projets développés par les terminal S du Lycée Camille Jullian (ISN – Informatique et sciences du numérique).

Ergo Jr utilise Snap!, une variante du langage de programmation visuelle Scratch.

Ergo jr joue au morpion

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